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Bonjour à tous,
Bienvenue dans ce classique A/R AF pour Marseille qui a pour but d'ouvrir la saison été 2024.
Petit WE entre hommes sur un parcours que j'ai abondamment fréquenté à un époque pour le travail, mais ce temps est désormais révolu.
N'empêche que pour se rappeler la grande époque, je vise des horaires tout aussi tendu que pour un déplacement pro afin de maximiser les journées sur places et ne pas obérer la productivité de celle de voyage.
Co pax junior doit se former !
Départ un vendredi soir mais surtout retour dimanche soir tard, je fais donc confiance au bien aimé PEF pour prendre grand soin de mon carrosse le temps du WE.
Au moment où ca commence à sentir la fin de la journée de travail, petit sms d'AF m'engageant à enregistrer mon bagage cabine pour cause de vol complet… moi qui pensais avoir la quiétude pour copax, ca sent la cohue.
Pour être honnête, il n'en sera rien, et on peut s'en rendre compte dès le parking.
En surface, il y a de la vie mais, malgré la lumière trompeuse, nous sommes bien en fin de journée.
Il y a donc assez peu de passage.
Le cheminement jusqu'au comptoir d'enregistrement pour ma modeste valise sera donc très rapide, ainsi que les formalités associées, exécutées par une hôtesse particulièrement souriante et sympathique.
Cette bonne humeur générale se retrouvera également au PIF où la queue est plutôt limitée.
J'aurai l'occasion de jouer aux codes aéroport avec copax junior, copax junior qui se fera collé par un autre pax s'étant incrusté dans notre petit jeu avec son billet MPL.
Airside, il y a toujours assez peu de monde.
La route jusqu’au salon se fait donc sans détours et l'accès y sera rapide.
Ici, une photo trompeuse.
On pourrait croire que c'est vide mais en fait non.
Ce n'est pas la cohue certes, mais il n'y a que peu de places disponibles, y compris au +1.
En fait, CDG est plein de pax SP, point…
Finalement, nous arrivons à nous glisser à une petite table de 2 dans l'espace restauration.
Grâce aux signes bienveillants d'un couple de pax japonais ayant remarqué notre quête empreinte de détresse.
Si nos interactions ont été limitées (mon japonais est plus que rouillé), mes 2 voisins, plutôt âgés, rayonnaient de classe et de sagesse.
De quoi être content d'avoir croisé leur route.
Une fois posée, on se lance donc vers le buffet pour se faire un petit diner de flyer men.
Avec cette vue de nos modestes sélections (globalisées pour ne pas avoir à déambuler en permanence), vous noterez la proximité de nos voisins nippons sus nommés. On est quand même loin d'un sentiment d'intimité…
Côté assiette, si mon service n'est pas digne de compliments, les plats en questions étaient vraiment bon.
et en particulier l’épeautre aux asperges dont j'ai oublié la photo de la pancarte.
Coté champagne, Telmont, pour moi, c'est inconnu au bataillon, mais la découverte est positive.
Dehors, le ciel n'est pas des plus engageant mais restons zen.
zen zen zen qu'on a dit.
Après un bon moment au salon de plus d'un heure, nous nous dirigeons vers l'avion.
Direction la porte F29.
Visiblement, soit l'embarquement a commencé en avance (il est 20h55), soit personne ne se bouscule… alors qu'on rappelle que cet avion est annoncé plein.
20h57, je suis en passerelle… ça a donc commencé en avance et on ne se bouscule pas pour MRS.
Cavalcade de passerelle…
Jusqu'au nez de notre A321 du jour.
C'est lui ! (à l'horodate, vous savez que j'ai vérifié… tardivement).
Instant porte, en mode business man.
Et fuselage shot dans une belle lumière.
Le trône, qui a visiblement souffert à cause d'un liquide…
Je me glisse à mon hublôt, copax junior fera le retour.
Pas de surprise, on est sur la version planchette, mais avec wifi et usb.
Dehors, c'est aussi clairsemé.
Pendant que l'embarquement se poursuit, je capte cette photo.
Pendant le jeu IATA, on a parlé de MIA.
et d'un coup, si je vous parle de Miami, vous conditionne le cerveau, et bien peut être que cette foret de pylônes dans ce ciel orangé passera pour des petits palmiers et qu'un peu de magie de lumière hollywoodienne vous transportera avec moi à MIA.
En dézoommant, cela marche moins bien…
Et en baissant les yeux, on constate qu'on est tjs en train de faire le plein (sachant que quand je me suis assis, le camion n'était pas là ! il est arrivé à 21h08)
Un autre voisin arrive.
Mais pour nous, c'est passage en mode "on plie les gaules".
à 21h30 passée, nous voilà roulant sur le tarmac.
Des nuages, certes, mais tout est sec !
Arrivés à la piste, je vois au loin une battle de 773 vs 350F.
Pas souvent que je vois le CMA-CGM.
Ca ne durera pas longtemps car nous, on passe devant.
21h49, gaz !
A nous le ciel.
Deux photos signature d'un décollage CDG réussi au doublet sud : le circuit carole et le Bourget.
Mais ensuite, c'est plus difficile de faire son Yann Arthus.
La montée sera agréable en dépit de l'annonce sur risque orage du captain avant de prendre les airs.
Allez, rideau l'artiste… et pas que !
Direction le wifi qui fonctionnera bien.
Je tente encore de voir ce qui se passe dehors mais la lumière s’évanouit de plus en plus.
22h04 : début service.
Pas de grande suprise sucrée.
La lumière décline inexorablement.
Je me lance dans une petite excursion en fond de cabine.
Bien sûr, mon intention, ma motivation va vite être démasquée.
La cabine m'a parue particulièrement vaste.
Retour à la place en contemplant cette cabine bien remplie.
22h34, début descente.
et à 22h50, pnc, préparez vous à l'atterrissage.
Le toucher sera plutôt doux.
Et le taxi bref jusqu'à notre stationnement.
23h03, dernier virage.
23h10, je suis dans le finger.
Thanks big boy.
MRS est en travaux, mais cela ne nuit pas trop au cheminement jusqu'aux bagages.
La livraison sera particulièrement rapide.
Car si à 23h15 je regarde le tapis en cherchant ma valise,…
… à 23h20, je suis dans le parking pour rejoindre la voiture de mon hôte du WE.
on a vu plus glamour comme route.
Dehors, on le voit bien que les travaux (significatifs) sont toujours en cours.
Mais très vite, me voilà à la voiture.
et c'est le début du WE.
A bientôt pour le retour.
Vol calme, agréable et à l'heure.
A noter la bonne humeur de tous les personnels croisés tant au sol qu'en cabine, en particulier sur un vol de fin de journée.
Le seul point de congestion potentiel (une cabine pleine) n'a généré aucun désagrément.
En deux mots : sacré navette !
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 33 avis concernant 1 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Marseille (MRS).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 24 minutes.
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5 Commentaires
Horaires oblige, je ne passe que tôt le matin au salon. Mais l’offre au déjeuner/dîner semble encore meilleure.
“un peu de magie de lumière hollywoodienne vous transportera avec moi à MIA” => je dois avouer que c’est vrai !!
“A nous le ciel” => juste au sens figuré j’espère…
A bientôt
C est vrai que l offre pour le dîner est plutôt sympa et cela semble durer. Ça reste tjs un bon plan de cumuler table d’hôte 😂 puis vol.
Mais encore faut il y avoir de la place. La c était tout juste.
La forêt de pylône dans le crépuscule est une petite fierté mais liant est faut que je travaille la composition pour qu’elle soit digne d’un Miami Vice. Avec si possible gros porteur. Réservation à faire en conséquence 😇
Et pour le ciel, c est tjs vers l infini et au delà ! 🫡
A bientot
Heureusement que le couple de japonais était là pour vous sauver la mise. Il reste encore des gens bien sur Terre, rare mais ça existe !!
A bientôt !
C est vrai que cette rencontre efface un peu des malotrus qu’on peut croiser parfois 😇
Mais je suis plutôt en veine quand je compare avec les « cas » que tu nous narre à l occasion 😎
À bientôt
Une très bonne expérience au sol avec des personnels souriants et agréables, un salon qui est hautement satisfaisant avec des mets raffinés, un vol assez plein avec une collation qui mérite encore d'exister : bref, un bon vol domestique tel que l'on ne voit plus qu'à CDG quasiment.
La partie en travaux n'était-elle pas l'ancienne zone d'enregistrement du 1B ? A bientôt !
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