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Hello à tous ! :)
Me revoici pour le retour de ce week-end à Paris.
Si je m'étais upgrade à l'aller pour fêter mon 200ième vol, ça ne sera pas le cas du retour qui sera un "vulgaire" vol retour à la maison.
Je logeais près de la défense à Nanterre et le cheminement jusqu'à CDG en RER a été plutôt rapide, j'ai eu de la chance de tomber sur un direct.
Après 14€ dépensé pour rejoindre l'aéroport, me voici coincée devant les portiques face à une foule qui a décidé de s'octroyer la priorité.
Il est 16h45, on peut dire que j'ai le temps mais n'appréciant pas vraiment la capitale, je préfère mille fois attendre l'heure de mon vol ici.
Le cheminement jusqu'au terminal 2F est assez simple et rapide quand on connait bien sa destination :
Quelques tapis roulants…
Un peu de spotting ici et là…
Il est 16h53 lorsque je me retrouve devant le tableau des départs du 2F.
Je profite qu'il n'y ai personne au guichet Sky Priority pour aller retirer mon boarding pass et découvrir la nouvelle carte d'embarquement AirFrance.
Côté pile :
Et côté face :
L'hôtesse était très agréable en me le délivrant. Elle m'informe que le filtre Accès n°1 se trouve juste à côté, et le salon juste après le PIF.
Le filtre est complètement vide, il ne me faudra que 5 minutes pour le traverser.
Il est 17h05 quand j'arrive devant le lounge.
Il y a largement de quoi se faire un petit goûter en cette fin d'après-midi.
Le salon n'est pas plein aujourd'hui, c'est plutôt agréable.
Direction l'étage qui est encore plus tranquille.
Au détour du buffet, que vois-je ??
Mes madeleines, les rescapées !
Sur les coups de 17h30, alors que je suis posée dans un coin tranquille, on vient me proposer un verre de champagne, accompagné de deux macarons chocolat et vanille. Comment refuser ?
Les soins Clarins semblent fermés.
Petit tour au toilettes, toujours bien entretenus :
Et vous commencez à me connaître, même s'il n'y a pas grand monde, je me dirige tout de même vers les naprooms.
J'ai l'embarras du choix aujourd’hui car elles sont toutes libres.
Sur les coups de 19h30 je décide d'aller prendre une douche afin de gagner un peu de temps ce soir en rentrant chez moi (si je savais à quel point…)
C'est la première fois que j'utilise celles du 2F, on va voir ce que ça donne.
J'ai eu un peu de mal à comprendre qu'il fallait scanner le petit bout de plastique pour ouvrir la porte, mais nous y voici enfin.
Quelques produits de base fournis :
L'espace est plutôt grand et il y a tout ce qu'il faut. Rien à redire.
En sortant de ma bonne douche, le temps avance, et le salon se vide encore un peu plus.
C'est l'heure d'aller regarder ce qu'il y a au buffet du soir :
Mon vol est bien prévu à l'heure, pas comme tous les autres qui sont retardés de parfois 2h !
Sur les coups de 20h05 je décide de regagner ma porte située en F50, soit tout au bout du terminal.
Évidemment, c'est une cacophonie sans nom ici.
Notre vol est indiqué prévu à l'heure mais je n’aperçois pas mon oiseau au contact. Surprenant.
A la porte d'à côté, le vol pour Toulouse vient d'être retardé de 2h, il semble y avoir des retards en rafale ce soir.
J'aime toujours regarder d'où vient mon avion et là je n'avais pas eu le temps de le faire. Je m'aperçois qu'avant de m'amener à Montpellier il devait faire la rotation Nice - CDG mais sur les sites de suivi je ne parviens pas à avoir l'information de si l'avion est parti de Nice ou non.
En tout cas une chose est sûre, il n'est pas arrivé à CDG. Le personnel en porte commence à nous informer que nous sommes en attente de l'appareil, mais sans plus d'informations. Il est 20h18, à quelques minutes de l'heure d'embarquement, ça sent mauvais.
Je commence un peu à m'inquiéter, personne n'est capable de nous dire quoi que ce soit et je ne trouve pas trace de mon avion dans le ciel de Flight Radar.
Notre vol est annoncé comme étant retardé de 1h50 avec un départ à 22h40, toujours sans plus d'explication.
L'hôtesse un peu désemparée, nous annonce à tous "Nous ne savons pas où est cet avion, nous essayons de contacter Nice". Heureusement qu'elle n' a pas prononcé cette phrase dans le terminal des arrivées, ça en aurait fait vriller plus d'un.
Je ne sais pas ce qu'il se passe mais j'ai rarement vu autant de vol retardés.
Il est 20h34 et j'aperçois enfin que mon avion est en train de quitter Nice, avec 2h de retard. Son arrivée est programmée à 21h59, il va donc me falloir attendre.
J'aurai pu retourner au salon mais je suis finalement prise dans un coup de fil pour raconter mes malheurs à mes proches, habitués à ce que je sois un chat noir, et l'heure a tourné.
Finalement, à 21h58 F-HEPC se pose en F52. Je le suivais comme le lait sur le feu.
Dans le terminal, les pax prennent leur mal en patience quelque soit leur destination.
Cette fois ce n'est pas les toilettes du salon que je visite mais ceux du terminal, et quelle ne fut pas ma surprise de trouver le sol tout mouillé. La raison ? Une cuvette qui fuit juste à côté. Comme il n'y a en plus aucun endroit où accrocher mon sac, je commence à perdre patience.
Retour à ma porte d'embarquement qui a donc changé entre temps, nous partions à présent de la F52. Nous devrions embarquer d'une minute à l'autre.
Sans plus d'explication et alors que l'appareil est là et les passagers débarqués, l'heure de notre départ est repoussée à 23h. On est plus à ça près vous allez me dire.
Alors que je vais en quête d'information, on m'informe que nous sommes dans l'attente du camion du ménage et que nous allons pouvoir commencer le pré boarding dès qu'il arrive.
Quelques minutes après, le voici enfin. Comme promis, le préboarding débute.
S'en suivra bien évidemment une petite attente en passerelle.
Notre voisin est tout sauf à l'heure, lui aussi.
Le ménage se fait rapidement dans la cabine.
Nous pouvons enfin avancer jusqu'à la porte de l'appareil, il est alors 23h10.
L'équipage nous salut avec le sourire et malgré l'heure tardive, ils ne laissent rien transparaitre.
Fuselage shot :
Je m'installe rapidement en 3F.
Cabine standard et bien connue :
Il n'y aura que 2 rangs Business sur ce vol, et au final ces derniers n'accueilleront que 2 pax.
Je découvre avec plaisir qu'il n'y aura personne sur le siège du milieu de mon rang. Cool !
Le commandent de bord se présente et nous donne tous les détails sur notre retard - sur un ton un chouia énervé.
L'appareil était à l'heure à son arrivée à NCE un peu plus tôt, mais en raison d'un orage sur CDG, ils n'ont pas eu l'autorisation de rejoindre la capitale. Rajoutons à cela un manque de contrôleur aérien sur la zone Aix-Marseille "et ils ne s'en cachent même plus", ajoute-t-il. Voilà pourquoi nous avons cumulé autant de retard ce soir.
L'orage n'a pas dû être très intense parce que depuis le salon je n'ai absolument pas remarqué qu'il y avait eu plus que de la pluie sur les vitres en sortant.
"Moi aussi je préférerai être arrivé à Montpellier à l'heure qu'il est" nous lache-t-il.
Il termine son discours par nous annoncer que le temps de vol ne sera que de 1h05 ce soir et que les conditions seront bonnes avec 18°C à l'arrivée.
Nous partons au roulage à 23h35 alors que les consignes de sécurité sont dispensées par l'équipage.
La cabine est éteinte alors que nous nous préparons pour le décollage.
Il est 23h40 lorsque nous quittons (enfin) Paris CDG.
Survol des infrastructures de l'aéroport :
C'est ensuite la région parisienne qui s'éloigne.
Une fois l'altitude de croisière atteinte, le rideau est fermé et la cabine rallumée.
A 23h40, le service débute, et malgré l'heure tardive, il se fait dans la bonne humeur.
Exit les madeleines, retour de la galette.
Nous aurons le droit à quelques turbulences et la consigne des ceintures restera allumée durant quelques minutes.
Le test du Wifi est concluant, ce qui est une bonne chose pour une fois.
A 00h15, le début descente est annoncé.
Le commandant de bord nous confirme que nous avons entamé notre approche sur MPL, les conditions sont bonnes à destination avec 18°C au sol. Il rajoute qu'il "espère nous accueillir à bord dans des conditions normales la prochaine fois".
Il est 00h32 lorsque la cabine est préparée pour l'atterrissage. Nous allons enfin tous pouvoir retrouver notre lit.
A 00h42, nous nous posons à Montpellier Méditerranée.
Le roulage sera comme toujours très rapide et nous viendrons nous stationner au contact, en attendant la passerelle qui sera vite mise en place.
MPL est envahi par Transavia, il n'y a pas moins de 3 appareils qui vont passer leur nuit là.
Welcome home (home d'adoption mais home quand même !)
Dernier au revoir à mon oiseau de ce soir (cette nuit ?).
Passage inutile par le carrousel bagage.
Rapide traversée du terminal et direction le parking pour récupérer mon carrosse.
Si seulement le chemin était sans encombre…. et bien non ! Ce n'est pas en 12 minutes que je rejoindrai mon domicile mais il me faudra aujourd'hui 25 minutes en raison des nombreuses routes fermées (festival international des sports extrêmes, travaux, et passage de la flamme olympique, rien que ça !).
Mon lit sera bien mérité pour une courte nuit avant de reprendre le boulot.
Et en bonus, voici les statistiques minables de ce vol… Pour rappel, il est censé arriver à 22h15 !
A bientôt pour un nouveau routing :)
Malgré l'heure tardive et un équipage sur les rotules, ni l'accueil ni le service a bord n'ont été bâclés.
C'était donc un bon vol si on fait abstraction de l’arrivée à 1h du matin.
Bon moment au salon 2F comme d'habitude, surtout lorsqu'il est pratiquement vide comme ce jour là. Les douches sont très pratiques pour gagner un peu de temps à l'arrivée à la maison.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 46 avis concernant 1 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Montpellier (MPL).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 20 minutes.
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4 Commentaires
Un vol dont on avait suivi une partie des péripéties sur le fil Gold. Au final l'équipage souriant et leur attitude positive atténuent l'énorme retard.
A bientôt !
Quand le retard est plus important que la durée du vol proprement dit, c’est plus que pénible. Ça nous est tous arrivé au moins une fois. Mais en plus quand ça écourte la nuit juste avant d’aller au boulot, c’est d’autant plus pénible.
Heureusement que l’équipage a fait bonne figure. Ça relève un peu le niveau.
Bons vols
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