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Bonjour à toutes et à tous,
Ayant encore un solde de vacances à prendre d'ici la fin de l'année 2023, ma copine et moi décidons de poser deux jours de congé afin de nous permettre de profiter d'un week-end prolongé. Notre première envie est de nous rendre à Londres. Il n'y a cependant plus aucun billet disponible pour les studios Harry Potter et nous décidons donc de nous rabattre sur Rome, ville ô combien attirante. Il y a pire comme destination, je vous l'accorde. A titre personnel, je rêve de voir le Colisée de mes propres yeux.
En date du 29 septembre 2023, nous avons donc réservé un aller-retour avec ITA-Airways entre GVA et FCO pour un montant total de CHF 350.-, soit CHF 175.- par passager. Nous avons trouvé ce prix relativement correct compte tenu du fait que nous avoir commandé nos billets quelques semaines avant seulement. Pour une fois, nous ne sommes pas directement passés par la compagnie aérienne mais un site bien connu de réservation d'hôtels notamment, qui nous facturait près de CHF 20.- de moins par personne. Nous avons d'ailleurs eu l'agréable surprise de recevoir un bon de réduction de CHF 60.- à faire valoir dans les établissements romains.
C'est la première fois que je volerai avec la (nouvelle) compagnie nationale italienne. Pour ce prix, nous avons "uniquement" droit à une valise cabine et un sac à dos, ce qui nous semble suffisant pour un si bref séjour. Nous n'avons pas payé d'option supplémentaire, notamment pour des places en issue de secours, le vol étant assez court. Finalement, nous avons également étudié l'option de nous rendre en train à Rome mais le prix était plus que prohibitif et la correspondance à Milan était très courte, avec un risque de se retrouver bloqué dans le chef-lieu de Lombardie.
Genève Cointrin est généralement très facilement accessible et les CFF sont habituellement fiables. Nous avions donc prévu de nous rendre au bout du lac le jour même de notre départ et avions déjà réservé des billets dégriffés dans ce sens. Néanmoins, le 9 novembre 2023, soit la veille de notre départ, un incident technique d'importance en gare de Renens (à côté de Lausanne) a paralysé la quasi entièreté du trafic ferroviaire romand. Les dirigeants des CFF ont promis que la situation allait être réglée d'ici le lendemain mais nous n'avons pas voulu prendre de risque avec ma copine, ayant une solution familiale pour dormir sur Genève. Notre parcours du combattant commence donc en gare de Lausanne vers 21h30. Au final, nous mettrons plus de 2 heures pour arriver à notre destination finale, contre environ 45 minutes en temps normal.
C'est ainsi que nous avons quitté la banlieue genevoise (côté suisse) vers 09h00 pour prendre le CEVA (également connu sous la dénomination de Leman Express) direction la gare centrale de Genève. Après un petit détour pour déposer un colis à la Poste, nous prenons une autre correspondance et arrivons à 09h45 à Genève aéroport. Et pour la petite histoire, le gros problème technique avait effectivement été réparé dans la nuit par les CFF.
Nous ne traînons pas en chemin vu que nous n'avons pas de bagages à faire enregistrer. Direction la sécurité. Comme à notre habitude, nous arrivons emprunter une ligne nous menant à une deuxième salle qui a le génial avantage de permettre aux voyageurs de laisser toutes les affaires dans les valises et divers sacs. C'est un gain de confort assez important, d'autant plus que je voyage à nouveau avec du matériel électronique (appareil photo et tablette notamment). Il y a un peu d'attente mais la sûreté sera avalée en 15 minutes. Nous nous retrouvons donc air-side à 10h05 et la porte de départ de notre vol pour Rome n'est pas encore connue. En attendant, nous jouons aux parfaits touristes (dans notre propre pays) en nous immortalisant en photo auprès d'un stand éphémère pour du chocolat historiquement suisse qui appartient désormais à une firme américaine. Nous passons également aux toilettes et remplissons nos bouteilles à un robinet prévu à cet effet.
Il est 10h20 lorsqu'un des nombreux tableaux de GVA indique que notre vol s'en ira depuis la porte A4. Genève n'est déjà pas un grand aéroport puisque les portes les plus éloignées demandent uniquement 10 minutes de marche, mais autant vous dire que nous nous retrouvons quasiment devant notre gate de départ en l'espèce.
Évidemment que notre avion n'est pas encore arrivé et c'est à ce moment que je m'intéresse à son pedigree. Il s'agit d'un jeune A320 immatriculé EI-INB qui opère depuis sa sortie d'usine en décembre 2022, pour ITA-Airways. Durant l'attente de son arrivée et de l'embarquement à suivre, je constate par ailleurs rapidement la présence d'un ancien pilote de Formule 1 retraité depuis peu. De nature timide et respectueuse, je n'envisage même pas une seconde de l'importuner pour obtenir un selfie mais je trouve "drôle" de voyager sur le même vol qu'une personne connue.
L'embarquement commence à 11h10 pour les personnes ayant un quelconque statut. Cela est probablement synonyme de respect de l'horaire mais de nombreux passagers ne comprennent toutefois pas le principe des priorités et se ruent en direction du desk. A cet égard, je remarque que les compagnies aériennes à Genève ne prévoient quasiment jamais de files dédiées pour le respect et comptent avant tout sur le bon vouloir des passagers. En l'espèce, et il me semble que c'est une première me concernant à GVA, le boarding se fait en fonction des rangées. J'attends donc patiemment que les passagers ayant une place en rangées 19-32 soient appelés. Nous accédons donc à notre A320 du jour par le biais d'une passerelle (toujours autant peu friendly pour prendre des photos d'autres avions) et je tente tant bien que mal d'immortaliser le fuselage shoot.
Il est 11h25 lorsque nous sommes poliment accueillis dans l'aéronef par le personnel naviguant commercial et gagnons notre rangée. Cette dernière étant complètement vide, j'en profite pour mandater ma copine (voyageant au milieu) pour la prendre en photo. Cela étant fait, il est temps de m'intéresser au path…
Comme je l'avais indiqué, nous n'avons pas estimé nécessaire de sortir plusieurs dizaines de francs supplémentaires pour voyager en issue de secours compte tenu de la rapidité du vol qui nous intéresse aujourd'hui, alors même que je fais 193cm. Je vous laisse admirer le résultat et ne vous demande aucune compassion. Spoiler alert, ce sera encore bien pire au retour.
J'entends le fameux "boarding completed" alors que ma montre (pas suisse) indique 11h31. La cabine est plutôt très bien remplie. Nous avons droit aux annonces habituelles dans un anglais quasiment incompréhensible vu l'accent italien et notre avion repousse à 11h41, nous sommes à l'heure ! Le roulage est à son habitude court à Genève et nous remontons le terminal principal et sa "nouvelle" aile C. J'entrevois plusieurs longs courriers (désolé pour la photo floue), notamment un A330 opérant la relation Swiss pour New York JFK, un Boeing de United Airlines pour Washington DC ou encore l'appareil d'Air Canada prévu pour Montréal. A cet égard, nous allons emprunter cette dernière route en direction du Québec en septembre 2024 avec ma copine pour notre plus grand plaisir.
Bref, notre A320 va se positionner en bout de piste 22. Nous allons donc décoller avec le Léman dans notre dos et direction la France. Après 29 secondes de poussées, les roues de notre mérou quittent le bitume genevois, direction Rome et sa dolce vita en comparaison avec le froid helvétique régnant en novembre. Le service commence rapidement, il ne faut pas perdre de temps et le vol est court. Nous avons le plaisir de recevoir une collation gratuitement. Ce n'est pas grand chose mais cela fait toujours plaisir.
Pour le surplus, le vol est très tranquille, aucune turbulence à l'horizon. En revanche, votre serviteur s'émerveille à admirer les Alpes. Quel spectacle ! Et autant vous dire que cela rendait mieux de mes propres yeux qu'en photo.
Malgré la beauté du paysage, je n'essaie pas de perdre le Nord et n'oublie pas d'effectuer les photos d'usage des fiches de sécurité.
Nous ressentons que notre avion perd (volontairement) de l'altitude à 12h30. Notre parcours nous fait longer et survoler la mer méditerranée pendant un petit moment. A nouveau, le spectacle est plutôt agréable pour nos yeux.
Notre A320 n'en n'a probablement cure puisqu'il se pose, quasiment un kiss landing, à 12h50 à Rome Fiumicino. Une annonce est quasiment immédiatement faite nous demandant de ne pas nous lever dès que nous serons à la porte dans la mesure où un membre d'équipage nécessite une assistance médicale. L'ensemble des passagers va scrupuleusement respecter ces consignes après un bref roulage de 5 minutes. Heureusement pour le steward et sa santé, la situation est vite réglée et un des intervenants lève son pouce vers le haut pour dire que tout est sous contrôle. Le débarquement par la passerelle peut commencer à 13h et j'immortalise une dernière fois notre jeune avion.
Je ne sais pas pourquoi mon imaginaire pensait que l'aéroport de Rome était plutôt vieillot. En sortant de l'avion, j'ai au contraire découvert un terminal très moderne et lumineux, que j'ai particulièrement apprécié. Petit passage par les toilettes très propres. La file d'attente numérique m'a bien fait sourire.
L'aéroport romain est un peu excentré de la ville. Plusieurs options s'offrent aux passagers désirant gagner la capitale italienne. Habituellement, nous nous renseignons toujours sur quel mode de transport choisir en amont du voyage mais cela n'a pas été le cas cette fois. Nous avions vu qu'il y avait le train express assez cher et les bus à 6 euros avec achat de billet sur internet. Nous avons opté pour cette dernière solution avec l'entreprise "Terravision" mais je vous la déconseille pour plusieurs raisons après en avoir fait l'expérience. En premier lieu, les bus utilisés sont vieux et peu confortables, sans parler de l'odeur qui y règne. De plus, les employés de la compagnie en question sont aussi aimables qu'une porte de grange. Je voulais d’ailleurs emporter ma petite valise dans le car et on m'a obligé, de manière très impolie et super hautaine, à la mettre dans la soute du bus, sans une quelconque explication. En allant lire quelques commentaires par la suite, j'y ai notamment lu que certains passagers s'étaient fait dérober leurs biens. Finalement, la durée du trajet est relativement longue compte tenu de la circulation soutenue. Bref, à éviter pour vos futurs voyages à Rome, privilégiez plutôt le train classique (à ne pas confondre avec le Leonardo Express)
Première vol avec ITA-Airways. Je n'ai pas souvenir avoir volé avec Alitalia par le passé, ou peut-être quand j'avais 6 ans pour aller au Club Méd en Siciile. Ponctualité et modernité de l'avion appréciée, tout comme la petite collation. Moins convaincu par l'espace disponible pour mes jambes, mais cela sera encore pire au retour. Pour le reste, vol tout à fait tranquille. Surpris en bien par l'aéroport de Rome. Transfert en bus à proscrire pour ma part. Merci de m'avoir lu et à bientôt !
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