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Bonjour à tous les FRistes,
Après une belle semaine passée en famille sur l'île de la Réunion, on se retrouve aujourd'hui pour le vol retour, de la Réunion (RUN) à Paris Charles-de-Gaulle (CDG).
Pour rappel, voici le routing :
Nous arrivons à l'aéroport de l'île de la Réunion, après avoir rendu notre voiture de location. Il fait encore nuit
Notre vol part à 9h30. Pourtant, Air France nous conseille d'arriver très tôt, à 5h30 (soit 4h avant le début du vol). Cela me paraît très tôt, mais je décide quand même de suivre l'instruction, pensant peut-être que l'aéroport est surchargé et trop petit.
A notre arrivée vers 5h40, l'enregistrement est en effet déjà ouvert, et il semble y avoir du monde.
En même temps que notre vol, un autre vol, effectué par Air Mauritius, en code share avec Air France, est ouvert à l'enregistrement au même endroit.
Je me place dans la file skypriority, où l'attente est très rapide, et j'enregistre ma valise en soute :
Puis montée à l'étage pour les contrôles.
Contrairement à l'arrivée, je passe tout d'abord la police aux frontières, puis le PIF, juste derrière.
A noter qu'une file prioritaire est présente à RUN, et scrupuleusement respectée.
Le PIF est moderne et de taille à absorber le flux :
Puis, passage obligatoire par le duty-free, où je n'achèterai rien.
Le tout débouche sur une grande aérogare, avec sept portes d'embarquement :
Dès cet horaire matinal, de nombreux commerces sont ouverts. Les réunionnais ont largement l'habitude de se lever plus tôt et de commencer leur journée de travail plus précocément que les métropolitains.
Il est environ 6h10, et je me dirige vers le salon Air France, situé à l'étage de l'aérogare. Mais, mauvaise surprise, je trouve porte close :
Croisant au hasard un personnel au sol Air France, je lui demande si le salon va ouvrir. Il m'annonce alors que le salon ouvre 3h avant le décollage, soit dans notre cas, à 6h30. Il me suggère d'attendre devant le salon.
Quelques sièges largement plus confortables que dans l'aérogare, sont accessibles à tous devant le salon. Je m'y installe, et c'est à peine que je ne m'assoupirais pas dessus :
Avec une ponctualité digne du Japon (soit à 6h30 pétantes), le salon ouvre ses portes, et je suis le premier à y entrer.
Je suis accueilli par l'agent d'accueil, qui ne cessera d'être aux petits soins pendant toute ma durée de l'attente au salon.
Dès l'accueil, une magnifique crevette surplombe tout le salon :
Le salon, à cet horaire, propose un vaste choix de viennoiseries, de crudités et de boissons chaudes et froides. Parmi les viennoiseries, on trouve des croissants et des pains au chocolat, ainsi que du pain, du beurre et de la confiture papaye, litchis ou ananas. Parmi les crudités, des petits sandwiches façon fricassés, des fromages, et parmi les jus, mention spéciale aux jus frais d'ananas, de passion ou de litchis.
Le salon n'est pas très grand, mais est extrêmement convivial et très confortable. Il est composé de plusieurs espaces : un grand espace principal avec des tables pour s'installer et déguster son repas :
Ainsi qu'un espace plus "salon", où est disponible une télévision diffusant les informations du jour :
Mon choix du jour sera un yaourt à la mangue, une salade de fruits, ainsi que des tartines au beurre et à la confiture locale de papaye.
Plusieurs fois, le personnel d'accueil du salon passera nous proposer des jus de fruits frais (litchi, fruit de la passion ou ananas), et nous demandera comment tout se passe.
J'ai donc l'impression vraiment d'un service proche du client, visant vraiment à le satisfaire, à l'inverse des grands salons des grands aéroports internationaux qui peuvent parfois donner l'impression d'une cantine.
J'en ressors ébloui, même si le salon est plus petit que celui de CDG, un salon intimiste et très proche de ses clients, qui propose des produits de bonne qualité et locaux, mérite pour moi au moins une note et une appréciation équivalente aux salons de CDG.
A cet instant, mes pronostics sont lancés sur quel appareil j'aurai.
En provenance de Paris, un vol part la veille d'ORY à 17h, et de 18h de CDG. Généralement, c'est l'appareil venant d'ORY qui repart à CDG le matin, et l'appareil de CDG qui attend le soir pour repartir à ORY.
Cette nuit, l'appareil venant de CDG est Québec Tango (F-GSQT), et l'appareil venant d'ORY est November November (F-GZNN), en livrée skyteam. J'adore la livrée skyteam et j'espère donc avoir November November.
Problème : le vol en provenance d'ORY accuse presque 3h de retard. Cela serait très juste pour la préparation de l'avion.
Le vol en provenance de CDG accuse 30mn de retard.
Un retard pour mon vol semble donc inévitable. Je parie à cet instant entre 30mn et 1h de retard au départ.
Le FIDS du salon à 8h20 annonce toujours notre vol à l'heure. Le verdict tombe : l'appareil d'ORY a bien trop de retard, j'aurai donc Sierra Tango, qui vient de CDG. C'est raté hélas pour la livrée skyteam…
Quelques instants, on voit ce beau November November atterrir, fort de son grand retard. Qu'est-ce que j'aime la livrée skyteam… :
Je quitte le salon à l'heure initiale d'embarquement indiquée sur le billet, faute de l'annonce officielle du retard, et me dirige vers la porte d'embarquement…vide. Seuls les priorités sont déjà installées, mais aucun personnel présent sur place :
Vue sur ce magnifique oiseau skyteam. Tu es si beau. Une prochaine fois, je t'aurai !
Quelques minutes plus tard, le personnel Air France arrive en porte. La cheffe d'escale vient nous voir en personne et s'excuse du retard, dû à l'arrivée tardive de l'appareil (je l'avais bien deviné). L'embarquement commencera avec 20mn de retard, et le personnel fait tout pour limiter le délai :
La cheffe d'escale discutera alors quelques minutes avec moi, et m'expliquera qu'elle est venue s'installer à la réunion et travailler à l'aéroport parce qu'elle est passionnée des avions. Je lui dirai que j'ai été très satisfait de tout jusqu'à présent, notamment de la prestation au salon. Cette discussion viendra encore plus renforcer mon impression d'un aéroport où le personnel est très proche des clients. 10/10 sur les services.
J'embarquerai en skypriority. Vue sur notre appareil du jour, Sierra Tango :
Fuselage shot :
Instant porte d'entrée :
Installation sur notre siège, le 21A. Disposition COI, que je trouve très confortable en classe éco. Un espace classique pour une classe éco sur AF :
Instant plafonnier, pour ce boeing 777-300ER récemment rétrofité, avec une couleur d'éclairage très agréable :
Notre voisin du jour sera un autre B777, d'Air Austral, qui partira à 13h15 pour l'île maurice (MRU). Un si grand avion pour un si petit vol…
L'embarquement a été cette fois plutôt rapide pour un COI devant prendre plus de 450 PAX. Nous repoussons avec 30mn de retard, et le commandant de bord annonce un temps de vol d'11h et 10mn, qui devrait nous permettre de rattraper une partie de ce retard.
Flaps 15 :
Consignes de sécurité sur l'IFE :
Puis publicité pour les 90 ans d'Air France, avec la magnifique reprise de la chanson Les Moulins de mon Cœur de Michel Legrand :
Roulage en direction de la piste. Autorisé décollage piste 12, le vent 140 degrés, 16 nœuds. Vue sur l'oiseau skyteam en train d'être repoussé pour être parqué :
Nous remontons la piste pour s'aligner au bout :
Alignement :
Takeoff :
Rotate :
Positive climb, gear up :
Premier virage immédiatement à gauche, avec cette vue sur l'océan indien qui semble bien agité :
Flaps Up, alors que nous voyons de haut l'aéroport de RUN :
Nous monterons jusqu'à notre premier niveau de vol, qui sera le fl300.
Rapidement, les PNC distribuent une première serviette fraicheur :
Nous commençons notre traversée de l'océan indien, en direction du sud de la Somalie.
Je regarderai de nombreux films pendant ce vol, je ne chercherai pas à dormir (puisque c'est un vol de jour), et je suivrai scrupuleusement le tracé et les différents niveaux de vol.
Au bout d'une heure, les PNC distribuent le repas. Repas KSML pour moi :
En entrée, salade de lentilles. En plat principal, du saumon, du riz et des petits poids, en dessert, un simili-muffin. C'est bon, même si le repas vient peut-être trop vite après le passage au salon. Mais je confirme la nette amélioration des KSML sur Air France, visible depuis plusieurs vols déjà.
Quelques faibles turbulences au cours du repas, dues au front inter-tropical. Rien de bien méchant. Pendant mon repas, l'avion augmente de niveau de vol, et passe au fl320.
Lorsque les PNC débarrassent, l'avion entre dans l'espace aérien somalien. Vue sur les cotes somaliennes :
Les PNC mettent ensuite un éclairage un peu plus doux, avant de l'éteindre complètement. J'adore ces couleurs bleu blanc rouge, présentes sur les avions nouvellement rétrofités :
Nous survolons alors la somalie, cela semble magnifique :
Puis direction l'Ethiophie, et l'Erytrée. Vues magnifiques sur le désert :
L'avion augmente à nouveau de niveau de vol, pour atteindre le fl330. Niveau de vol impair implique changement de cap. Pour cause, virage à droite pour éviter le survol du Soudan :
Puis nous abordons la mer rouge : vues sur les cotes.
Nous survolerons la mer rouge pendant plusieurs heures, en direction des cotes saoudiennes, et nous arriverons au niveau de la péninsule du Sinaï, où nous survolerons l'Egypte.
Lorsque nous arrivons au-dessus de Djeddah, nous atteignons le niveau de vol fl340, et récupérons notre cap (et les niveaux de vols pairs).
Arrivée au niveau de la péninsule du Sinai :
Survol du sud de l'Egypte :
Survol de la province du Caire.
Puis nous quittons l'espace aérien Egyptien, pour commencer notre survol de la Méditerranée.
Bienvenue en Europe :
Arrivée au niveau de la Crète. Nous atteignons alors notre dernier niveau de vol, qui sera le fl360 :
Puis survol de la Grèce continentale, qui semble bien couverte aujourd'hui :
Notons, en termes de service, que les PNC pendant tout le vol auront été vraiment proches des clients, en passant plusieurs fois proposer de l'eau. Par ailleurs, un "open bar" est mis en place au fond de l'avion, qui proposera des sandwiches au thon à volonté, et des boissons.
Photo des sandwiches au thon :
Photo de l'openbar de boissons :
Un service que je trouve très bon donc sur ce vol de plus de 11h.
Au-dessus de l'Albanie, je me résous à mettre la carte sur une disposition que j'aime bien, la vue pilote. Nous survolerons pour finir ce vol, l'Adriatique, jusqu'à Split, puis nous dirigerons vers l'Italie (entre Venise et Vérone), survol de Milan, puis du Lac Léman, pour entamer notre descente :
Nous abordons l'Italie :
A ce moment-là, les PNC rallument la cabine, qui n'était pas franchement endormie.
Le deuxième service est proposé. Cela sera le traditionnel sac "bon appétit", pour moi, en version KSML :
Il sera de meilleure qualité qu'à aller. Il proposera un sandwich salade lentilles, ainsi qu'un muffin chocolat en dessert, et un jus d'orange. Le jus d'orange est décevant, mais le reste est relativement bon. J'avoue avoir eu un peu faim pendant ce vol. Heureusement qu'il y avait les sandwiches au thon de l'openbar pour me permettre de tenir…
Survol des Alpes, dont les sommets semblent encore bien enneigés pour ce mois de mai :
Puis survol du Lac Léman. Nous ne survolerons pas GVA, mais passerons plus au nord, au-dessus de Lausanne :
Nous ferons ensuite un virage à droite pour remonter vers CDG, au moment où le commandant de bord prend la parole, et annonce un début de descente prochaine. L'atterrissage est prévu seulement avec 10mn de retard, soit un rattrapage de 20mn sur le retard initial.
PNC début de descente.
Le METAR TAF donne une configuration VFR, et un vent de 150 degrés et de 10 nœuds pour CDG. Les pistes ouvertes sont les pistes 08 et 09, ce qui signifie que nous atterrirons d'ouest en est ! Nous verrons donc un beau survol de Paris. C'est une approche que j'adore personnellement !
Survol de Paris (qu'on voit mal à cause de la réverbération du soleil) :
Puis virage de base main droite avant l'atterrissage. Nous sommes alors en survitesse :
Flaps 15 :
Flaps 20 et gear down :
Flaps 30 et 500 fts, stabilized and cleared :
300fts : Approaching minimums :
200 fts : minimum, continue :
50 fts…40 fts…30 fts…20 fts… 10 fts… :
Speedbreaks up, reversers normal :
Roulage jusqu'aux portes M du terminal 2E.
Je ne comprends pas bien pourquoi aller aux portes M alors que nous arrivons à 19h le soir, et que le hall M est fermé depuis 17h. Nous attendrons plusieurs minutes la navette LISA qui nous conduira aux portes K pour le contrôle.
Le contôle de la PAF à l'arrivée pour moi sera rapide, bénéficiant de la file skypriority. Une file moins rapide semble se profiler aux contrôles normaux :
Une fois n'est pas coutume, les bagages seront livrés pile à l'heure. Les priorités seront respectées, et mon bagage arrivera parmi les premiers :
Ici s'achève mon voyage à la réunion.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Merci de m'avoir lu.
Eelv1996
L'aéroport de RUN est un aéroport dynamique dès le matin, et dont le personnel semble mettre un point d'honneur à être proche des clients.
La même approche se retrouve au salon AF de RUN : un personnel exceptionnel, très proche du client, toujours dans la démarche de le satisfaire et de voir s'il est content. De très bons produits locaux.
J'ai pu suivre en détails le vol de jour. Service très bon, avec des PNC attentionnées qui passeront pendant tout le vol proposer de l'eau, et qui mettront en place un openbar avec des sandwiches au thon.
Je ne comprends pas l'arrivée au hall M à 19h, alors qu'il est vide, et que cela nous fait perdre du temps sur les contrôles. Cela dit, les bagages en soute arriveront rapidement ensuite.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 54 avis concernant 3 compagnies sur la ligne St Denis (RUN) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air Austral avec 7,7/10.
La durée moyenne des vols est de 11 heures et 23 minutes.
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1 Commentaires
Par contre, arriver quatre heures en avance avec le Sky Priority, c'est bien tôt.
Merci pour le partage et à bientôt.
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