Bonjour à toutes et à tous,
Tout juste rentré du Maroc où j'étais allé découvrir un A320 affrété (https://flight-report.com/fr/report/67875/electra-airways-at951-milan-mxp-casablanca-cmn/), je repars vers la Crète pour… découvrir un autre A320 affrété !
En effet, la très confidentielle compagnie roumaine ANIMAWINGS, outre ses vols en propre au départ de Bucarest, opère en ce printemps 2024 en ACMI de/vers Heraklion (HER) pour le compte d'AEGEAN, son ex-maison mère qui a récemment revendu ses parts (51%) à des TO roumains, mais qui a visiblement gardé de bons rapports avec son ex-filiale (à moins que ça n'ait fait partie du deal ?) puisqu'elle lui a confié une partie de son programme estival.
L'A320 immatriculé YR-AGB affecté à ce contrat est en fait le seul avion actuellement inscrit au CTA d'ANIMAWINGS, son sistership YR-AGA ayant quitté la flotte à la fin de l'été 2023. Du coup, ANIMAWINGS se retrouve obligée d'affréter à son tour un A320 chez sa consœur roumaine DAN-AIR pour assurer ses propres vols, mais c'est une histoire différente de celle dont on parle aujourd'hui. Ainsi va la vie entre compagnies européennes en cette saison printemps/été 2024…
En ce qui me concerne j'ai été motivé par plusieurs éléments avant de prendre la décision d'aller faire ce vol :
- à mon sens, moins une compagnie a d'avions, plus elle est rare, donc intéressante,
- La petite taille d'un opérateur reflète souvent sa fragilité, et si AEGEAN s'est débarrassée d'ANIMAWINGS c'est sûrement pour de bonnes raisons,
- curieusement, l'avion de l'avenir pour ANIMAWINGS et ses nouveau actionnaires ce n'est pas l'A320 mais l'A220, appareil dont elle est supposée recevoir deux exemplaires à l'automne, y compris pour voler en régulier sur OTP-CDG tous les jours,
- et donc, exit cet unique A320 à la fin de la saison.
En cette journée pluvieuse, j'arrive à Nantes sur un Embraer 190 opéré par Hop aux couleurs d'AF, en provenance de CDG. Par chance, nous serons stationnés au contact et personne n'aura droit à une douche involontaire.
Ayant pu m'enregistrer en ligne (en obtenant un hublot à l'arrière sans bourse délier) et n'ayant pas de bagages, je vais pouvoir me rendre au Pif sans passer par la case check-in. Toute simplification des circuits utilisés est la bienvenue à NTE, aéroport ultra-saturé et bien trop exigu pour son trafic actuel, mais il y a une raison historique à ça.
Sans chercher à trop déambuler ci ou là, chose de toute façon difficile vu la densité de passagers au mètre carré, je vais trouver refuge face à la porte 32 figurant sur ma carte d'accès à bord numérique et confirmée par les FIDS. Par miracle, j'aurai même accès à une prise pour recharger PC et téléphone, ce qui est une denrée rare dans cette aérogare d'un autre temps, qui n'aurait bien évidemment plus dû être en activité s'il ne s'était pas passé ce que chacun sait en janvier 2018…
A 17h03, je reçois une "importante notification" de la part d'AEGEAN qui me fait bien sourire et que je partage d'ailleurs en live avec Akivi. Il me répond avec son humour habituel : "ah zut alors, une IRG de dernière minute, pas de chance pour toi…" ! Vous aurez bien sûr tous compris le second degré…
Le départ est prévu à 19h05 et l'embarquement est lancé à 18h25… alors que l'avion n'est pas encore arrivé d'Heraklion ! J'ignore si c'est une boulette de la société de handling ou si ce sont les consignes générales pour désengorger les salles d'embarquement (un vol EJU est prévu à la même porte un peu plus tard), mais environ 80 passagers vont se retrouver entassés en pré-passerelle plus d'une demie heure avant de pouvoir accéder à l'avion. Pour peu que les familles avec jeunes enfants (on est à la veille du week-end de la Pentecôte) ou des personnes âges (deux tiers de la clientèle du vol) se soient dirigés vers l'embarquement en premier, ils ne vont pas être déçus…
Je comprends mieux pourquoi ces pictogrammes pas très "commerciaux" sont apposés un peu de partout. D'accord avec leur contenu, mais mieux vaudrait ne pas pousser les gens à passer à l'acte en les traitant comme du bétail…
A 18h30, l'avion arrive enfin et vient se positionner en passerelle. Désolé pour la photo de mauvaise qualité, mais c'est déjà un miracle d'avoir pu apercevoir l'avion depuis la salle d'embarquement, tant celle-ci est biscornue : couloirs vitrés, piliers, angles morts, dénivelés, plafond bas, etc. Ce n'est pas une critique vis-à-vis du gestionnaire de l'aéroport de Nantes, bien au contraire : en l'absence de solution viable à long-terme, il a bien fallu optimiser chaque coin et recoin de cette aérogare à bout de souffle en essayant d'en tirer le maximum. Pour combien d'années encore ?…
AEGEAN, décidément très connectée à ses passagers, m'indique ensuite que le vol est en cours d'embarquement, ce que je savais déjà et qui doit faire une belle jambe à ceux qui sont déjà ratatinés comme des sardines dans la pré-passerelle.
Ce n'est qu'à 19h00, 30 minutes après l'arrivée de l'appareil et 5 minutes avant son heure programmée de départ, que l'accès à bord sera possible. Fidèle à mon habitude quand je voyage seul et sans bagage à mettre dans un rack, je traîne et je traîne, dans le cas présent avant tout pour éviter d'être boudiné au milieu de passagers dont on a entendu la grogne monter en puissance, ce que l'on pourra qualifier de légitime vu les circonstances.
Voilà la bête d'un peu plus près qu'à son arrivée : MSN 3316, construit en 2007, exploité deux ans en Inde par l'éphémère Air Deccan puis transféré en Grèce en 2009 où il a porté successivement les couleurs d'Olympic du temps où cette compagnie mythique (Onassis, etc.) exploitait encore des jets, avant de passer sous celles d'Aegean en 2013 et d'Animawings en 2022.
Série -232 donc équipée de réacteurs IAE V2500.
La livrée est minimaliste avec seulement les titres ANIMAWINGS sur le fuselage et le logo sur la dérive mais ça suffit à mon bonheur. Si ça avait été une "all white livery", j'aurais passé mon tour…
Il y a un rideau de séparation bi-classe positionné au rang 2. Je découvrirai en cours de vol qu'aucun passager n'était assis aux rangs 1 et 2 et que le PNC s'est auto-attribué la zone comme aire de repos. Sur ce genre de ligne "loisirs", je ne vois pas trop où est le marché pour une classe affaires.
N'ayant pas trouvé mieux que le 25A attribué par l'OLCI, je m'installe quasiment en dernier.
Le pitch est bien celui d'un A320 équipé de 180 sièges…
..lesquels sièges n'ont pas changé depuis que l'avion était sous bannière grecque (OA puis A3)
Question littérature, il va falloir faire avec ça pendant 3h30, alors qu'il n'y a bien entendu aucun IFE, ce qui n'est pas le cas des A320neo et A321neo d'Aegean qui ont un équipement tout à fait au goût du jour dans ce domaine.
Les têtières en tissu ont le logo d'AEGEAN.
Il fait toujours un vrai temps breton à Nantes (là je sais que certains vont me haïr^^) et nous sommes prêts à partir à 19h30, soit avec bientôt 30 minutes de retard.
Allez, ciao NTE. Pas fâché de quitter ces lieux plutôt inhospitaliers, mais une fois de plus la cause racine se situe bien ailleurs de la simple gestion actuelle des installations…
Les démos sécu sont effectuées en une seule langue, l'anglais, par l'équipage 100% roumain auquel AEGEAN n'a pas ajouté de PNC en représentation commerciale.
A propos de sécurité, gros plan sur la page 1 des consignes. Je vous fais grâce des photos des pages 2, 3 et 4.
Voilà, notre A320 s'élance sur la piste 21, avec vue (sous le wingtip) sur le Super Constellation (L-1049) F-BGNJ préservé avec beaucoup de courage et peu de moyens par une bande de passionnés. Gloire à eux !
Virage à droite sur l'Ognon afin de mettre le cap vers le sud-est.
On trouve enfin un ciel plus printanier après une trentaine de minutes de vol.
Il y a ensuite des orages sur le relief (Cévennes), qui permettent même d'apercevoir un arc en ciel.
On atteint la Méditerranée au dessus de la côte languedocienne
Près d'une heure après le décollage, les PNC sont de sortie avec leurs trolleys. Nous sommes bien à bord d'un vol AEGEAN et il va donc s'agir d'un service gratuit, incluant un repas chaud !
Le plateau proposé est assez simpliste puisqu'il consiste en tout juste trois éléments, dont deux seulement se mangent : une salade et une petite cassolette chaude. En l'absence de passagers roumains avec qui parler, les PNC ne parlent qu'anglais, ce qui est déjà assez déstabilisant pour une clientèle loisir française provinciale pas très jeune, qui n'a peut-être pas toute 950 au TOEIC. Le choix proposé est "lasagne or pasta", ce qui me vaut d'interpeller l'hôtesse qui s'adresse à moi en lui disant "but lasagne is pasta, isn't it ?". Ce à quoi elle ne sait trop quoi répondre. Mais dans le même temps, je vois que le couple assis à ma droite a opté pour un plat de chaque : Madame du siège 25B décolle le film plastique qui est au dessus de sa cassolette, ce qui me permet d'entrevoir la célèbre moussaka d'AEGEAN que les PNC roumaines ont maladroitement appelée "lasagne". Je mets alors fin au dialogue de sourds en demandant à mon tour… des "lasagne"…
Les boissons arrivent ensuite. Il y a pas mal de choix et j'opte pour une bière grecque, certes un peu réchauffée depuis qu'elle a été chargée à HER cinq ou six heures plus tôt, et un verre d'eau. Je vais ainsi pouvoir déguster ce repas certes léger mais absolument excellent, qu'il s'agisse de la salade colesaw/raisins ou de la fameuse moussaka.
Et le dessert dans tout ça me direz-vous ? Il fait partie du 3é tempo du service, c'est à dire les boissons chaudes (je n'en prendrai pas) et un complément de boissons froides (un verre d'eau pour moi), une fois le débarrassage des plateaux effectué, et consiste en cette barre de gaufrettes au chocolat du plus pur type "Prince Polo" autrefois cultissime sur la LOT. Après tout, on reste entre membres de Star Alliance, n'est-ce-pas ?
La cabine est ensuite plongée dans l'obscurité pour le reste du vol. Je dois dire que ce repas est quand même une chose désormais exceptionnelle pour une compagnie européenne en classe Y sur un vol de moins de 4 heures. J'en appelle aux spécialistes des legacy carriers de ce site, dont je ne prétends pas faire partie : AEGEAN ne serait-t-elle tout simplement pas LA SEULE compagnie à offrir un tel produit en Europe ? (NB : je ne considère pas TK comme une cie européenne)
Autre avantage du service de repas, surtout "décomposé" en trois séquences comme ici, cela permet de passer le temps sur un vol somme toute assez long, sans IFE ni magazine de bord. Après avoir un peu somnolé, je suis réveillé par les annonces qui indiquent que l'on va bientôt atterrir à HER.
Nous serons au parking juste après minuit, avec toujours la quasi demie heure de retard enregistrée au départ de NTE.
Je laisse sortir les pax afin de compléter les photos de la cabine…
… avant de quitter les lieux par la porte arrière.
L'occasion d'immortaliser le logo d'ANIMAWINGS figurant sur la dérive. A voir si les futurs A220 annoncés par les nouveaux actionnaires auront cette livrée ou pas. Il faudra d'abord que ces avions arrivent pour de bon. Je ne sais pas quoi trop en penser : une compagnie qui n'a qu'un avion, dont AEGEAN s'est débarrassée récemment, qui annonce la mise en ligne de plusieurs appareis neufs en ouvrant des lignes régulières quotidiennes telles que OTP-CDG. Je veux bien qu'il y ait des parts de marché à prendre en Roumanie après la faillite de Blue Air, mais il faut quand même avoir les reins solides pour se lancer dans une telle aventure alors que Wizzair et Ryanair/Buzz sont déjà bien en place. Les déposits sur les avions et les moteurs, le recrutement et la formation des pilotes, la mise en place des forces de vente (imaginez le "ticket d'entrée" pour implanter une marque comme "ANIMAWINGS" sur le marché français…), etc. Bref, j'ai quelques doutes, même si je souhaite me tromper.
Pas de passerelles télescopiques à HER. Tout les avions stationnent au large ou en faux contact. Les photos depuis le tarmac sont par conséquent garanties, tant au départ qu'à l'arrivée, sans aucune photophobie de la part du personnel sol (Goldair Handling dans ce cas).
Ce sera par paxbus que je rejoindrai l'aérogare, dont la zone arrivées n'a pas changé depuis… presque autant de temps que celle de Nantes :-)
Mais, bon, l'avantage comme à NTE c'est d'être dehors environ 2 minutes après être entré airside.
AEGEAN, toujours aussi connectée à ses clients, m'enverra un peu plus tard un nouvel e-mail afin de connaître mon degré de satisfaction sur ce vol, auquel je répondrai positivement.
C'est la fin de la partie "vol" de ce récit. Place à quelques "à côtés" avant de conclure.
Je repars vers ATH le lendemain à 8h35. Dans mes jeunes années, lors d'un court transit nocturne à HER, il m'est arrivé -en digne ascendant d'Akivi- d'occuper les banquettes de l'aérogare pour attendre mon vol suivant. Si je devais classer cet aéroport parmi tous ceux où j'ai essayé de dormir, il serait dans la catégorie "zéro virgule une étoile" en raison de son confort très sommaire^^.
Bien que n'ayant que huit heures à passer ici, j'opte pour l'option luxe, qui me coûtera 65€ : aller à l'hôtel le plus proche. Il s'agit de l'ASTERION, situé à 1,5km de l'aérogare, accessible en un gros quart d'heure à pied. On peut aussi s'y rendre en prenant le bus qui va au centre ville (ligne 1, tarif 2€) et qui s'arrête à proximité. Le taxi coûte 15€. A éviter bien évidemment pour une distance aussi courte. Il s'agit vraiment d'un hôtel basique qui ne peut être utilisé qu'en dépannage et pas pour y séjourner plus d'une courte nuit. La photo de la chambre parle d'elle-même. Quand à la salle de bain (enfin, de douche pour être précis) elle doit faire 1 mètre carré grand maximum.
La vue depuis la chambre n'est pas la plus engageante de l'île…
C'est surtout extrêmement bruyant, la route qui passe devant l'établissement étant celle qui relie la ville à l'aéroport, tandis que l'on peut entendre le doux bruit du décollage de tous les avions qui partent de HER, de manière assez intense à partir de 6 heures du matin.
Le petit déjeuner, compris dans le prix, ne commence qu'à 7h30.
… cela signifie que si vous avez comme moi l'obligation de partir dès 7 heures, vous devrez vous contenter d'un café et de quelques viennoiseries locales.
Bref, c'est vraiment le choix entre la peste et le choléra que de devoir arbitrer entre les dures et rares banquettes de l'aérogare d'une part et cet hôtel d'un autre temps au confort rudimentaire d'autre part. Quand on compare avec ce que j'avais eu au Japon le mois précédent pour quasiment le même prix, c'est hallucinant : https://flight-report.com/fr/report/67285/air-do-hd12-chitose-cts-tokyo-hnd/
Le truc sympa, c'est le trajet pédestre entre l'hôtel et l'aérogare, sur le trottoir de cette route très passante mais tout à fait sûre pour un piéton. On peut facilement apercevoir les avions stationnés ci et là, au milieu des barbelés et des gravats . On peut même les photographier bien que cela soit théoriquement interdit…
Après ce PDJ plus que léger et cette petite marche matinale, j'apprécie particulièrement de pouvoir me rendre au salon grâce à mon nouveau Priority Pass à entrées illimitées. Contrairement à NTE (lol), il y a pléthore de salons à HER bien que l'aérogare en général soit tout aussi biscornue et sous-équipée de sa consœur de Loire-Atlantique : le "Goldair Handling Lounge" mais il n'ouvre qu'à midi, et deux "Filoxenia Lounge", l'un en zone non-Schengen et l'autre en zone Schengen. Allant à ATH sur un vol SKY EXPRESS (avec l'un de leurs deux A321neo), c'est donc vers ce salon que je me dirige, au dernier étage, après avoir franchi le Pif, d'autant qu'on va vite constater qu'il est géré par SKYSERV et donc principalement destiné aux pax SKY EXPRESS. Je ne serai pas dépaysé.
Le cadre est plutôt luxueux.
La lumière est naturelle mais le toit correspondant aux salles d'embarquement qui ont été ajoutées il y a quelques années (pas comme à NTE, re-lol) masque la vue sur le tarmac.
Fauteuils et banquettes sont plutôt confortables, même s'il s'agit d'un salon "moyen courrier", pas destiné à des séjours très longs. Il n'y a pas de douches, d'espaces de repos, de coin enfants, etc. En revanche, le magazine de bord de SKY EXPRESS est disponible sur toutes les tables. Les autres compagnies qui payent pour y envoyer leurs clients premium apprécieront.
Le buffet "nourriture et boissons" est bien achalandé pour cette tranche horaire mais il n'y a rien de frais. Tout est conditionné ou emballé. Pratique pour qui veut faire ses provisions, mais pas suffisant pour prétendre faire un PDJ complet, sachant que je suis déjà passé à côté de celui de l'hôtel. Caramba, encore raté mais je tenterai une troisième fois ma chance, avec succès cette fois-ci, deux heures plus tard au "Goldair handling CIP lounge" du hall B de l'aéroport d'Athènes (avant de rejoindre CDG en A321neoLR d'AEGEAN, donc re-moussaka, hé hé..). Moralité : en matière de salons, tout comme de vols exotiques, l'opiniâtreté paie !!!
Le FIDS qui figure sur grand écran dans le salon est atypique et mentionne même l'immatriculation des avions. Je peux ainsi guetter sans stress l'évolution de mon vol suivant, le GQ211 effectué par le SX-GRA, que je ne "reporterai" pas car -selon moi- pas assez "exotique" si je veux rester dans le cadre de mes récits sur ce site. Idem pour le 32Q A3 sur ATH-CDG un peu plus tard.
Pour conclure sur ce salon : expérience intéressante mais pas inoubliable !
C'est ainsi que ce termine ce récit. Merci pour votre lecture et bons vols à tous.
On peut qualifier d'assez neutre cette découverte d'ANIMAWINGS en termes de qualité, mais elle est bonifiée par le fait, s'agissant d'un affrètement AEGEAN, qu'un repas chaud accompagné de boissons gratuites est offert à tous les passagers, d'où la note 9/10 à "restauration" qui s'adresse par conséquent à AEGEAN et pas à ANIMAWINGS.
Concernant cette dernière, je lui souhaite tout le succès possible dans le développement de ses lignes régulières avec ses futurs A220, mais il faudra quand même qu'elle fasse un énorme bond en avant pour être au rendez-vous dans la durée. Bonne chance à ses nouveaux actionnaires...
Ce vol que j'ai eu plaisir à faire vu la rareté du combo type avion/compagnie -satisfaction purement avgeek- a aussi permis de vérifier que l'aéroport de Nantes est dans un état préoccupant eu égard au dynamisme de son trafic. Parallèlement, celui d'Héraklion, également "dans son jus" des années 90 à quelques aménagements récents près, fait le job mais sans plus. Espérons que ces deux plateformes vétustes et saturées ne seront pas rappelées à leur devoir de modernisation par un drame qui pourrait se produire un jour, tant leur exploitation semble se faire sur le fil du rasoir...
21 Commentaires
Merci pour le partage et la découverte,
NTE et HER n'ont rien à s'envier si ce n'est le salon très chouette d'HER qui n'existait pas à l'époque où je fréquentais encore cet aéroport. D'ailleurs la compagnie n'existait pas non plus.
Un pré-embarquement en mode Low Cost de chez Low Cost je plains les passagers dans ce cas là.
A bord c'est le service standard A3, rien à rajouter, les lasagnaka ont l'air sympathique :)
L'hôtel lui l'est beaucoup moins :)
A bientôt !
Pour le reste tu as tout résumé.
Bons vols !
Je ne connais pas NTE, mais suis bien d'accord avec vous sur les "raisons historiques" de la persistance de cet aéroport hors d'âge.
Cependant, je connais bien HER. Comment vous dire ? C'est de loin ma pire expérience aéroportuaire. L'escalator que vous avez photographié à l'arrivée, j'ai failli y rester coincé suite au bouchon qui se constituait juste en haut dans la salle de livraison bagages. Tapis de livraison où les valises sont arrivées les unes sur les autres, je n'ai jamais vu ça, y compris dans des pays bien moins développés que la Grèce... Je ne vous parle pas de l'état des toilettes, très sales et inondées par les fuites d'eau.
Concernant le service de A3, je suis bien d'accord, il reste excellent.
Je reste circonspect quant à l'avenir de ANIMAWINGS...
A quand le vol LIL-HER opéré par le 737-700 de Lumiwings ? :)
Ah NTE et sa saturation de l’infrastructure … pourquoi ne pas détacher des vols au départ de Saint Nazaire comme le sont certains charters foot ? (Capacité de traitement de 150 000 PAX à l’année selon les données issues de l’UAF).
Pour la compagnie qui propose une prestation très correcte en classe économie je dirais BINTER.
Merci à bientôt !
Tu as raison de citer Binter parmi les très rares compagnies européennes à bord desquelles un repas est servi en Y, même si à ma connaissance il s’agit de froid (la pata negra en sachet) et pas d’une cassolette chaude comme sur A3.
Pour l’utilisation de SNR en débord de NTE je ne sais pas, il faudrait demander à Vinci qui gère les deux. Il y a aussi Angers et surtout Rennes à proximité qui ne semblent pas du tout profiter de la situation et ça c’est un mystère à mes yeux.
Enfin, il est exact que ce B737-700 de Lumiwings affrété cet été par inx.aero sous numéro de vol Alpavia au départ de Lille et de Deauville est une vraie curiosité, mais pas facile à prendre car la capacité est détenue a 100% par TUI qui ne le vend qu’en package et pas en vol sec…
A bientôt.
Notre dame des landes... pardon Nantes Atlantique lol est bof en effet, il n'y a que la partie Airside à droite du PIF qui est un peu plus agréable avec de grandes baies vitrées et une luminosité agréable.
J'imagine très bien le type de clientèle peu anglophone haha
Tres bon service à bord si l'on compare à ce qui se fait chez les autres cies européennes!
Je ne parle ni russe ni grec, mais je viens de m'apercevoir que visuellement leurs alphabets n'étaient pas si loin que ça ^^
Un hôtel qui fait parfaitement l'affaire ;)
A bientôt.
Pour le reste tu as très bien résumé la situation.
A bientôt
Tu profites bien des affrètements actuellement ( et tu as bien raison)
Ouvrir un CDG-OTP ? Je suis également étonné, et peu encline à y voir un futur.
Le coup de la moussaka est pas mal !! Mon dieu la confondre avec des lasagnes 🤣🤣.
L’hôtel a l’arrivée est utilitaire….
À bientôt
Merci d’avoir commenté et bons vols !
Merci encore pour le partage…pas sûr de réserver le même hôtel à Heraklion pour mes prochaines vacances mais effectivement un bon plan pour un départ matinal.
Toujours un régal de te lire.
C'est ballot ! Toute ressemblance avec airBaltic par le passé serait totalement fortuite :)
J'espère qu'ils tiendront jusque-là car je les prendrais bien sur cette ligne !
Pas très engageante l'expérience clients à NTE...
Personnellement, le 25A est le siège que je prends toujours par défaut :) Jamais eu de mauvaise surprise !
Cette formulation m'a fait rire :) Mais la prestation A3 en la matière est vraiment remarquable en Europe par les temps qui courent !
J'ai un mauvais souvenir de HER donc je comprends que tu aies choisi l'option luxe pour cette courte nuit :)
A bientôt pour le prochain FR, que je pense deviner !
Merci pour le comm et à bientôt
Bons vols !
Une compagnie dont je n'avais jamais entendu parler !
NTE est l'une des pires aérogares françaises, et toujours aucun salon à l'horizon.
Ce n'est pas possible de faire poireauter des gens dans un couloir pendant une demi heure.
A bord le legroom me fait mal aux genoux en le découvrant !
Même si le plateau n'est pas extra, il a le mérite d'être proposé gracieusement...
Entre pâtes et pâtes difficile de choisir.
Encore une bonne prise de ta part.
L'hôtel ou tu es descendu me rappelle un établissement jouxtant l'aéroport de Manille, je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit, tellement le bruit de la rue était dément, sans compter une literie détestable ! C'est sûr que la comparaison avec Sapporo est énorme...
Merci pour le partage, à bientôt.
Ah je crois me souvenir de cet hôtel de Manille où je m’étais payé un day use un jour de long transit il y a pas mal d’années. Je plains les gens qui n’ont pas comme nous une vraie appétence pour le voyage en tant que tel, avgeeks ou travelgeeks, car ce genre d’expériences doit vraiment être insupportable pour eux. Idem quand il s’agit de voler dans des compagnies ou des avions bien pourris…
A bientôt
Perso, je trouve Nantes-Atlantique hyper aggréable pour spotter... mais dehors XD !
Il y a tout de même quelques petites astuces pour passer un meilleur moment, bien que ce ne soit pas le meilleur. En dessous des portes 40, il y a des portes qui ne sont quasiment jamais utilisées. Là, on y trouve des prises et des sièges à foison. La porte 32 n'est effectivement pas terrible. Ce que je trouve pénible, c'est les doubles vitres qui obstruent totalement la lumière et la vue. Après, il faut reconnaître que l'absence de salon est totalement anormale (surtout qu'il y a la place d'en faire un avec une salle de réunion en moins) et que les espaces sont exigus. Toutefois, je reste convaincu qu'avec une reprise des bâtiments, de leurs configurations, la refonte totale du Hall 4 qui a été mal construit de base, y'a vraiment moyen d'améliorer l'expérience PAX sans engager des montants faramineux. Et perso, je n'ai quasiment jamais du faire la queue au PIF, ce qui n'est pas le cas de tous les aéroports.
A voir par la suite. Pour l'instant, le dossier fait (encore) du sur-place.
Animawings est effectivement une compagnie peu connue que j'ai spotté il y a peu de temps : c'était probablement cet A320 au vu de ce que vous avez raconté.
Luxair propose également une généreuse collation à en croire les récits récents de Kethu mais sinon, je ne pense pas effectivement qu'il y ait beaucoup mieux en éco en Europe si l'on exclut TK.
Merci pour le partage.
L'A320 Animawings objet de ce FR vient deux fois par semaine en ce moment et il ne peut s'agir que de celui-ci (YR-AGB) puisque la compagnie n'en exploite pas d'autre cet été, hormis un appareil affrété à Dan-Air en Roumanie comme indiqué dans le FR, mais il ne fait pas le réseau Aegean.
En effet, Luxair et ses collations gratuites, y compris des repas complets mais la plupart du temps froids si je ne m'abuse, est à ajouter à Aegean et Binter (remarque de McFly un peu plus haut) dans la courte liste des compagnies offrant un service complet gratuit en Y en vols intra-européens.
A bientôt.
NTE est une catastrophe pour les passagers et aussi pour les riverains alors que la solution existait pour satisfaire tout le monde.
Et nos grands penseurs décideurs nous ont même vendu que c'était presque un progrès que de garder le vieil aéroport...
du coup un embarquement chaotique difficile à vire.
L'avion accuse son âge, pas d'IFE et une configuration dense, ne pas oublier un livre et un coussin.
La prestation elle fait envie en Europe même si le quiproquo "lasagne or pasta" fait sourire.
L'aéroport d'arrivée vaut aussi le détour, sans parler de l'hôtel 🤩
Mais que ne ferait on pas pour un vol tellement AVGeek.
A bientôt.
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